
SAILLARD Matthias
Plasticien
"We Will Rock You", stylo sur papier, 70 x 100 cm, 2015
We Will Rock You est un titre du groupe Queen. Cette série débute avec l'image du débarquement des troupes états-uniennes en Irak en mars 2003. Comment sortir du caractère documentaire ? Peut-être en décontextualisant la scène. Ces soldats semblent sortis de nulle part et ne pas savoir où ils vont. Loin de l'image d'un débarquement héroïque, ces soldats sont plutôt l'expression de la vacuité du sens de leur action.

SAINRAPT Sophie
Peintre
" ça tourne pas rond ", peinture, 200 cm x 40 cm x 3, 2007
Un, deux, trois, qutre volets ui se plient en accordéon,
L'éléphant guette les amoureux
Qui s'embrasse à bouche qeu veux-tu,
Les lapins, les filles, les êtres sexuels de Sophie Sainrapt
Déroulent leur ronde en blanc, noir et bleu.
Ca tourne pas rond mais ça tourne,
Ca tourne...
Pour notre plus grand plaisir. Merci.

SAINRAPT Sophie
Plasticien
"Assiette érotique (d'après Georges Bataille)", céramique peinte,
diamètre : 25 cm, 2010
Ces assiettes érotiques m'ont été inspirées par une suite de gravures que j'ai réalisées chez PASNIC, illustrant elles même un recueil de poèmes et nouvelles érotiques de Georges Bataille au Mercure de France.Ces gravures se présentaient, et se présentent toujours, sous forme de frise horizontale et l'idée m'est venue de les décliner en format rond et dans une autre technique, la céramique. Et voilà l'travail !

SAINRAPT Sophie
dessin
Portrait de Pascal Aubier, 2019, fusain sur papier, 65 x 50 cm © Sophie Sainrapt
« Sophie peint, elle dessine, elle grave gravement. Et là, c’est la danse, ça tourne, et tourne et enivre. Et comme elle est un grand peintre, que ces traits sont si vifs et si féconds, qu’ils déchirent et donnent soif, vous y reviendrez souvent. » Pascal Aubier

SAINRAPT Sophie
"Masque IV," 2019, céramique peinte émaillée, 40 x 25 cm
© Sophie Sainrapt
– Photo : Patrice Bouvier
Amateure d’art premier, c’est après la visite de l’expositon “Picasso primitif” que m’est venue l’idée de croquer dans un carnet de dessin des masques et sculptures des autres cultures du monde. Ces masques font partie d’un plus vaste ensemble que j’ai intitulé "Les Mondes magiques". Ils sont en céramique peinte émaillée réalisés avec la technique du sgraffito et témoignent des mondes chamaniques en voie de disparition.

SAITO Mituaki
Vidéaste
"Soluté", 6'23", vidéo, 2015
Vagues souples et acidulées qui circulent et se tiennent en respect,
nuages liquides noirs qui donnent naissance à des formes changeantes.
Un noir et blanc qui dessinent, des formes organiques, végétales, minérales.
Comme autant de ciels à lire, ainsi nés d'une goutte se dilatant,
comme suspendue, en train d'éclore lentement.

SALVADOR Jean-Jacques
Plasticien
"Lune 1", ambrotypes sur verre, 72 x 72 cm, 1997
Afin d'affirmer la réalité poétique de l'astre nocturne, j'ai voulu associer le visage familier de la lune à la précision robotique de l'image scientifique. Les astronomes qui cartographient la lune ne la photographient jamais lorsqu'elle est pleine. Parce qu'alors, l'éclairage trop frontal du soleil aplatit son relief. Lune I, pour être pleine, a donc été reconstituée quartier par quartier: 36 ambrotypes associés en un même polyptique.

SECQ Caroline
Plasticien
"Buffet de la mer", matériaux de plage, 2013
Ce serait un repas, voire un banquet....
Une succession d'assiettes, une abondance de plats, tous composés avec des restes....
Ce serait un banquet dont tous les ingrédients viendraient de la mer, on pourrait presque dire un repas de fruits de mer, si ce n'est que les fruits, à y regarder de plus près en sont aussi inattendus que peu comestibles. Juste des restes de plastique, filets, objets divers, trucs et bidules indéterminés... tous récoltés, tels que sur la plage.
Ici l'art d'assembler les restes répond à l'art de les cuisiner.
SECQ Caroline
Plasticienne
Le 8e (in-)continent, 2015, matériaux trouvés sur les plages, 120 x 160 x 70 cm © Caroline Secq
Nourri du perpétuel grand vomi des restes que nous ne savons plus digérer, le grand bleu s’est fait solide, d’une plastique irréprochable, d’une beauté perpétuelle.
SECQ Caroline
"Trou noir," 2021,
assemblage motorisé de matériaux (filets, plastique, textile, débris d’objets) trouvés sur les plages, 120 x 120 x 30 cm
© Caroline Secq, ADAGP Paris 2021
"Trou noir" est une pièce, une métaphore, une allégorie, un voyage sans visa et sans retour. Plongée en abyme de la matière en constante, effrénée et incontrôlable expansion dans un univers lui-même en pleine expansion. Course frénétique au développement vouée à se réduire au néant. Asphyxiés par nos débordements de matière, à la recherche de l’esprit que nous y avons perdu, nous aussi creusons chaque jour le trou noir qui nous avalera. Invitation irrésistible à changer de dimension, le trou noir nous aspire, prêt à nous jouer un bon tour. Un tour de magie noire qui nous fera passer de bas en haut, de la matière à la lumière. Vertige de la transsubstantiation.

SEGUI Antonio
Peintre
"Viernes Santo", technique mixte sur toile, 120 cm x 120 cm, 1992
Je ne vois pas réellement de différence entre travailler sur une surface plane ou en volume. Mon propos est de définir une certaine image qui a, en elle-même, son propre impact. À certains moments, l'insérer dans l'espace, me semble nécessaire pour en exprimer toute sa poétique. Surface plane, volume : aucune hiérarchie ; seulement des moyens adéquats à la mise en évidence d'une même image.
SERRANO Alexandra
Photographe
"Cabane de la mare aux fées", 2016, tirage fine art, 50 x 50 cm
© Alexandra Serrano
C’est un travail abordant une réflexion sur la forêt, espace primaire et originel dont l’immensité provoque admiration, appréhension et crainte. La série débute telle une promenade, une errance à travers les bois pour se transformer peu à peu en un voyage d’initiation et d’émancipation. Porté par la rêverie et le jeu, commence une quête identitaire parsemée d’obstacles, de rituels singuliers et de cachettes secrètes, auxquels se mêlent contes, folklore et croyances populaires.
Maïlys SEYDOUX-DUMAS
"Ligne de flottaison I" [détail], 2017, huile sur toile, polyptyque,
22 x 135 cm
© Maïlys Seydoux-Dumas
Recette :
Installer 5 miroirs ovales sur le rebord d’une fenêtre Attendre que le ciel enfin s’y reflète
Prendre un pinceau chargé d’azur
Tracer la ligne de flottaison
Peindre d’une main sûre et ferme
En haut le ciel et vous en bas.

SHA Zijian
Peintre
"Huit heure du soir", huile sur toile, 162 cm x 130 cm, 2008
Je voudrais expliquer mes sentiments à travers mes œuvres : c'est un peu
Isolé, un peu inquiétant, un peu mélancolique, un peu indescriptible, un peu terrifiant, en même
temps : tout le monde a eu ces sentiments-là...
L'ambiance est très importante dans mes œuvres. Elle est entre le vrai et le virtuel, elle est mystérieuse, et elle donne aux spectateurs plus d'espace pour leur imagination.
Il y a une intrigue, c'est comme une histoire, mais on ne sait pas ce qui s'est passé, on ne sait pas ce qui se passe, on ne sait pas ce qui ce passera...

SHIN Chul
Plasticien
"Jarre de Lune", porcelaine, 50 x 40 x 40 cm, 2014
La connaissance de moi-même à travers la réalisation de la jarre fût un parcours long et difficile, voire décourageant. Je me suis finalement fixé pour objectif de réaliser 1000 jarres, dans l'espoir de comprendre enfin la beauté véritable de cette œuvre et de pouvoir créer une jarre de lune qui me serait propre. Huit années de travail acharné m'ont permis de réaliser plus de 1000 jarres et j'arrive enfin à pouvoir y intégrer sa pureté et sa générosité.
Je commence aussi à réaliser une forme à la fois nette et rayonnante.
SHOES Dorothy
Vidéaste
"Plus loin la mer" (Levallois-Perret), 2015, vidéo, 2'02'' © Dorothy Shoes
Je filme ce que je vois (avec mon téléphone) et laisse la vie advenir. J'appelle ces vidéos des Plans Presque Fixes. Plus loin la mer : lorsque l'on n'a pas les moyens d'aller jusqu'au rivage, c'est le rivage que l'on fait rentrer chez soi.

SICARD Jean-Marc
Photographe
"Curiosa obscura", photoghraphie, graphite, 22 x 18 cm, 2013
La série Curiosa Obscura, fait directement référence aux cabinets de curiosités.
Peut être est-ce ma proximité avec le muséum d'histoire naturelle de Paris et
mes nombreuses visites qui me donnèrent l'envie de réaliser cette série.
A travers Curiosa Obscura, principalement composée de graines et de fruits
« pétrifiés », comme pour mieux signifier l'action du temps.
C'est bien la temporalité qui est au coeur du propos photographique, l'aspect
graphite accentuant l'étrangeté d'éléments si connus.

SILBERMAN Malvina
photographe
"Figure/Plan", photographie argentique marouflée sur aluminium, 100cm x 70cm
2008
Des matériaux légers et précaires disposés afin de créer un espace activé par un corps féminin souple et en mouvement, une danseuse.
Du vivant dans l'inerte, un corps dans un décor. Fixer des postures comme des sculptures.
Ici se manifeste un désir de structure.
Organiser le chaos - ordonner le désordre, reconstruire autrement.
Le modèle permet l'apparition d'un double qui traverse le temps (l'histoire) et ainsi théâtraliser des affects (enfermement...). Il s'agit d'une distance pour voir et ainsi délivrer des images stockées dans la mémoire.
SILLARD Brigitte
Photographe
"Palétuvier", 2015, photographie contrecollée sur dibond, 50 x 75 cm © Brigitte Sillard
Avec la marée, les feuilles vogueront
Avec la montée des eaux, l'arbre disparaîtra
Avec la pollution, les sables seront emportés
Avec le temps, il n'y aura plus de palétuviers

SIMONETTI Lara
Photographe
" 25 06 2006 ", Photo painting sur papier, 106 cm x 70 cm, 2006
For several years now, I have been concerned with "the human figure" as the central theme in my work. The crux of this interrest is the rendering of the body as an expression of an emotionnal experience.
Through my continual examimination of the theme of the human body I return to photography.
I began to take protographs of the people which I then transformed into engravings by graphically processing them on the computer and then printing them myself.

SON Seock
Plasticien
"L'attente", technique mixte sur toile, 130 x 130 cm, 2015
Les deux définitions de mon travail, par la figure et le fond, par la surface et le relief, par l'apparition et la disparition, ne se recouvrent pas exactement, car l'une est visuelle, mais l'autre est manuelle. Le rapport de la main et de l'œil est infiniment plus riche, et passe par des tentions dynamiques, des renversement logiques, des échanges et interférences organiques.

SOULIÉ Tony
Plasticien
"Dream Catcher", technique mixte sur photographie
130 x 130 cm, 2015
Pourquoi l'âme des ancêtres se cache dans les plumes des Hopis et des Zûnis ?
Pourquoi les rêves sont capturés dans ces nasses ?
La peinture est une partition du silence et tente de répondre à ces interrogations sous le blanc.